<< Jean François Chuet | Le guide michelin 2013 édition France >>
(2001-2013) pour restituer les façades, la cour d'honneur, la collection unique de mascarons, les plafonds, leurs corniches ainsi que les parquets et les boiseries. Les trois salons qui composent ce restaurant d'art sont dignes du Grand Siècle. C'est un établissement où l'on a du bonheur à s'attarder, où les mobiliers russes et vénitiens, les meubles anglais et florentins s'harmonisent avec les tableaux des grands maîtres français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles. « La caresse du beau ennoblit l'âme. » (Voltaire) Pour Elle : lobe de foie gras de canard mi-cuit aux épices, marmelade de pamplemousse au gingembre confit et toasts de pain de campagne. Pour Lui : tartare de thon albacore de première fraîcheur coupé au couteau, citronnelle, gingembre, algues marinées, fleur de sel et poivre de Madagascar. Pour Elle : gambas bio du Mozambique saisies à la plancha, sauce satay servie à part, et asperges vertes délicatement craquantes. Pour Lui : carré d'agneau de nos terroirs, mini-légumes et pommes de terre grenaille, jus aux épices. Une carte aux intitulés sophistiqués, mais une cuisine d'une grande simplicité. Le tout escorté d'un blanc viognier les Vendanges du Domaine Rougié et d'un Château Le Puy, côtes de francs, sélectionnés par le maître des lieux, deux vins de plaisir immédiat qui marquent les papilles. Pour Eux : l'un comme l'autre, nous n'avons pu résister aux pâtisseries d'Arnaud Larher, présentées sur un plateau, et surtout l'inoubliable gâteau au chocolat noir. 1728, 8, rue d'Anjou, Paris 8e. Tél. : 01 40 17 04 77. Once upon a time... un homme, Jean-François Chuet, une femme, Yang Lining, concertiste, grand maître de cithare classique chinoise, s'aiment. Ils se marient, fondent une famille et l'appartement de la rue d'Anjou devenu trop petit, découvrent l'hôtel particulier Mazin-Lafayette. Douze ans de travaux
Par Alexandra Pirondeau le 2 mars 2013, 09:22