Très bel article d'une page sur le 1728 dans le dernier numéro de "(Vivre) Côté Paris" de septembre/octobre/novembre 2009, "l'art passe à table", signé Noémie Barré, photos de Claude Weber.
Vivre Côté Paris, en kiosque, 6 euroswww.cotemaison.fr
La nouvelle carte de saison du 1728 est entrée en service à compter du jeudi 3 septembre et nous apporte l’avant goût d’un bel automne : tagliatelles de seiche et poêlée de légumes du levant, risotto aux croustillants de magret de canard fumé, filet de Saint Pierre et confiture d’agrumes, géline noire de Racan contisée à la truffe et pot-au-feu, font partie des nouvelles créations de notre jeune Chef, Géraldine Rumeau.Les grands classiques du 1728 ne sont bien sûr pas oubliés, parmi lesquels notre devenu légendaire tartare de thon rouge « Toque Faubourg », le tartare de bœuf « Couvre chef Mongol », le cœur de filet mariné façon gravlax ou bien évidemment notre « Duo Katana », belle côte de bœuf de Simmental à la plancha.La carte des douceurs s’apprête elle aussi pour la saison, enrichie de nouveaux desserts de cuisiniers : une panacotta légère parfumée au jasmin et son nuage de châtaigne ; poire pochée au vin rouge et sorbet hibiscus ; mais aussi une tarte fine aux figues et ses pignons caramélisés.Retrouvez l’intégralité de notre carte en français et anglais en vous rendant sur notre site internet : www.restaurant-1728.com
L’achèvement du programme de restauration de l’Hôtel Mazin-La Fayette au 8 de la rue d’Anjou à Paris dans le 8èmearrondissement et bien sûr l’anniversaire des Trois Glorieuses de Juillet 1830, sont le prétexte idéal pour saluer la mémoire du Lieutenant Général Marquis de La Fayette dont la devise « Cur Non ? », « Pourquoi pas ? », figure désormais sur le blason - en façade rue- de l’hôtel Mazin qui fut sa dernière demeure.Voici le film des évènements de Juillet 1830 qui permettent de mieux comprendre ce personnage hors du commun cultivant l’héroïsme, la légitimité et l’amour de la constitution avec une obstination qui frisa parfois l’intransigeance, provoque tout du moins l’étonnement, mais force le respect.26 Juillet 1830 Encouragé par Polignac, Charles X publie les fameuses 4 ordonnances de Juillet, par lesquelles il suspend la liberté de la presse, dissout la Chambre fraîchement élue, modifie la loi électorale et renvoie aux calendes automnales la prochaine élection. C’est le point d’orgue d’une tension extrême entre le souverain ultra monarchiste et les libéraux, dont La Fayette est le ténor écouté à la Chambre des Députés, malgré ses soixante-treize ans. 27 Juillet 1830 Les premières barricades et les premiers coups de feu éclatent dans la capitale. Au 8, rue d’Anjou dans les murs de l’Hôtel Mazin, on presse La Fayette de prendre la tête du mouvement qui commence comme une émeute et s’érige aussitôt en insurrection populaire. 28 Juillet 1830 La Fayette proclame la faillite de la légalité et l’urgence d’un gouvernement provisoire alors que le Maréchal Marmont, à la tête des troupes royalistes, fait tirer au canon sur les insurgés. Le roi et ses ministres sont déclarés « ennemis publics de la Patrie ». 29 Juillet 1830 La Fayette est nommé Commandant en Chef de la Garde Nationale, poste militaire suprême du pays. Il dirige désormais l’insurrection depuis l’Hôtel de Ville, centre nerveux des insurgés, et de son appartement du 8, rue d’Anjou, sa résidence parisienne. L’après midi, les troupes royalistes sont défaites au Louvre où elles sont retranchées mais le tribu payé est lourd : près de mille morts et cinq mille blessés pour cette seule journée de Juillet. On invite de partout La Fayette à se déclarer et à prendre en main les destinées de la jeune république. L’homme hésite, sans doute affaire de légitimité ; il eût aimé, comme son ami et père spirituel Georges Washington, recevoir son mandat d’un Congrès ou d’une Chambre. Le pouvoir est à portée de sa main, mais il lui faut cette légitimité qui n’est pas au rendez-vous de l’Histoire. L’autocratie le répulse, il tergiverse, lasse puis se résigne. Le champ, désormais libre pour l’alternative Orléaniste conduite par Thiers, La Fayette exige des garde-fous constitutionnels : le Prince, certes, mais une Chambre indépendante du monarque et gardienne des intérêts du peuple et de la France, tel est le fondement de l’éphémère constitution de l’Hôtel de Ville. 31 Juillet 1830 Sur le balcon de l’Hôtel de Ville, La Fayette drape Orléans des trois couleurs bleu-blanc-rouge et, devant le peuple hésitant, fait roi Louis-Philippe par l’accolade qu’il lui donne. Louis-Philille d’Orléans sera tout sauf le monarque constitutionnel tant désiré, la constitution de l’Hôtel de Ville bien vite enterrée et ses principes jamais appliqués ! Le « Héros des Deux Mondes », l’homme écartelé de la Révolution de 1789, l’homme qui le 21 Juin 1815 scelle la chute de Napoléon, l’homme à qui la France se donne en cette fin de Juillet 1830, retourne seul à son cher logis, dans les murs de cet hôtel particulier chargé d’Histoire, où le tout monde de la politique, de l’économie et des finances, des Beaux Arts et des Sciences, lui rendent visite jusqu’à son dernier souffle, le 20 mai 1834. Le fondateur du 1728 et sa directrice générale tiennent à marquer ces Trois Glorieuses d’une pierre blanche, car elles furent l’apothéose du Lieutenant Général Marquis de La Fayette, Héros des Deux Mondes, esthète de la Liberté, prince de la conviction, qui désormais repose aux côtés de son épouse dans ce cimetière de Picpus plus connu outre Atlantique qu’à Paris et aux côtés des guillotinés de la Terreur, ce qui convient ô combien à ce « French paradoxe », qui était plus que légitime au Panthéon. Les Trois Glorieuses figurent désormais au calendrier des événements du 1728 et, dès 2010, les drapeaux les plus chers à La Fayette orneront autour de son blason les balcons des salons de l’Hôtel Mazin-La Fayette : le drapeau de son régiment d’Insurgents rappelant la fougue de son engagement dès sa première jeunesse, le drapeau de la jeune Confédération américaine qui lui voua et continue de lui vouer une telle reconnaissance, le drapeau de sa chère Garde Nationale dont il fut par deux fois le Commandant en Chef aux heures cruciales de l’Histoire, et le drapeau tricolore que nous lui devons et qui représente par excellence les symboles de la Liberté, de la Fraternité et de l’Egalité. Jean-François Chuet Fondateur du 1728 Yang Lining Musicienne, Concertiste Directrice générale du 1728
Le 1728 fête cette année l’Independance Day avec le retour du statuaire du Général La Fayette, héros des Deux Mondes, au 8, rue d’Anjou.Ce statuaire, réalisé par David d’Angers en 1829, est une commande du Congrès Américain avec celui de Georges Washington. Ces deux bustes trônent aujourd’hui dans la salle des Congrès. Le tirage en bronze, d’exceptionnelle qualité, réalisé par l’atelier et bronzier d’art Candide, rejoint les sculptures du 1728. Pour la circonstance, Alain Trampoglieri, Les Marianne d’Or, et organisateur de l’exceptionnelle exposition de photos « Obama à Lafayette » pose ici (à droite) à côté du statuaire de La Fayette avec Jean-François Chuet, fondateur du 1728. Le 1728 est situé dans les anciens salons de réception de l’Hôtel Mazin-La Fayette, où vécut le Général Marquis de La Fayette de 1827 à sa mort, en 1834.
PÉTILLANTS (4) Vouvray Brut Clos Naudin Philippe Foreau S.M. - 33 €Dans la tradition des grands classiques. Vouvray La Dilettante Catherine et Pierre Breton S.M. - 33 €Une cuvée hors-normes pour un Vouvray nature signé Catherine Breton. Gramenon Tout'en Bulles - 32 €Un pétillant subtil vinifié par Michèle Aubery-Laurent du Domaine Gramenon. Bugey Cerdon Bartucci ou Renardat-Fache - 29 €Un des pétillants les plus rares et les plus naturels de France, couleur rosée à base de gamay et de poulsard rouge de l’Arbois, fermentation naturelle en bouteille.
BLANCS (9) Alsace J.-M. Deiss 2004 puis 2007 - 31 €Bel Alsace générique reflétant parfaitement le goût de ce fabuleux terroir, minéral, floral, explosif... Vinifié par J.-M. Deiss de main de maître. Riesling Weingut Witwe Dr. Thanisch 2004, Allemagne - 31 €Un riesling tout en légèreté et douceur, issu d’un domaine familial établi sur les bords de la Moselle depuis 1800. Marestel Altesse Noël Dupasquier 2006 - 32 €Noël Dupasquier rend toutes ses lettres de noblesse à la Roussette de Savoie, aussi appelée “Altesse” ! Anjou René Mosse 2005 puis 2007 - 32 €Délicat, nature, tout simplement ! Marc Pesnot VDT “Miss Terre” 2007 - 24 €Mieux qu’un muscadet sur lie, un pur sans soufre. Un vin nerveux, chatouillant, gazouillant. Mâcon Village Cruzilles Clos des Vignes du Mayne, Guillot 2006 - 33 €Une pure expression de vieilles vignes de chardonnay. Côtes-du-Rhône Domaine de la Vieille Julienne 2004 - 33 €Un vin fin, produit en quantités très réduites, dominé par les grenaches de Clavin. Château Haut Larriveau 2004 - 32 €Enfin un Bordeaux original, plein de sève, riche, harmonieux, long, brut de Bordeaux ! Château Le Puy Cuvée Marie-Cécile 2005 - 29 €Un pur sémillon, vinifié sec. Une rareté en Bordeaux.
ROSÉS (6) Rosé de Loire VDT “Achillée” 2005 par Agnès et René Mosse - 27 €Cuvée atypique et détonante pour un rosé exubérant et fruité... A recommander en vin d’apéritif ou de dessert ! Sancerre rosé Domaine Prieur 2007 - 30 €Vendanges manuelles pour ces beaux pinots noirs sur le terroir de Verdigny, donnant un rosé vif et nerveux fruité légèrement acidulé. Tavel rosé Mas de L’Anglore 2007 - 28 €Issu de très vieilles vignes, cultivées labourées sans désherbant, pour un rosé gourmand riche et puissant. Coteaux d’Aix-en-Provence L’alvernègue Château Bas 2008 - 18 €Assemblage classique, grenache, cinsault et syrah pour ce rosé vif, nerveux et friand. Coteaux varois L’Apostrophe Domaine des Terres Promises 2008 - 29 €Cépages cinzau, carignan, grenache pour un rosé comme on les aime, par Jean-Christophe Comor. Porto Vecchio Torraccia 2005 puis 2006 - 22 €Des vignes conduites sans engrais chimiques ni pesticides nous offrent un rosé de terroir, sec et fruité.
ROUGES (12) Cheverny Domaine du Moulin H. Villemade 2007 puis 2008 - 22 €Un gamay pinot rouge, tendre souple et fruité, par le talentueux Hervé Villemade. VDT LA TESNIÈRE Pineau d’Aunis Thierry Puzelat 2006 puis 2007 - 28 €Un vin rare du cépage chenin noir, chenin, épicé comme une grenade, un régal ! Coteaux du Loir Domaine de Bellivière Rouge Gorge 2005 - 32 €Le rare cépage pineau d’aunis issu du vignoble sarthois donne sous la houlette d’Eric Nicolas un rouge fin et long épicé et tendre. Une vraie caresse... Bourgogne Grand Ordinaire Sibardise Domaine de Chassorney 2006 - 24 €Mariage gamay et pinot par Frédéric Cossard. Côtes-du-Rhône 2005 puis 2006 du Domaine Gramenon - 29 €Culture biologique pour un joli vin issu des vignes du Domaine Gramenon, de Michèle Aubery-Laurent. Coteaux d’Aix-en-Provence L’Alvernègue Château Bas 2007 - 22 €Coteaux d’Aix rouge en profondeur avec ses grenaches délicats, épicé de ses belles syrah et de jolis cabernets pour la structure. Faugères Clos Fantine 2005 - 26 €Le beau terroir de Faugères nous révèle là une pure petite merveille, corsé, généreux profond, rustique et presque envoûtant. Minervois La Nine 2004 puis 2007 Jean-Baptiste Senat - 28 €Sur un terroir de schistes un Saint-Chinian rare. Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup Clos Marie L’Olivette 2006 puis 2007 - 30 €Maître incontesté des Pic-Saint-Loup, Christophe Peyras nous livre là un vin généreux, profond, soyeux. Côtes-du-Roussilon Les Sorcières 2006 - 34 €Sélection de carignan noir, grenache noir, le fruit maximum, So² minimal, un bel équilibre, une cuvée hors normes signée Hervé Bizeul. Château Le Puy 2004, Côtes de Francs - 33 €Constance et fidélité pour ce joli vin bien fait de l’un des plus vieux vignobles du sud-ouest. Clos Ouvert Otoño 2007 (Chili) - 32 €Vignes centenaires, culture au cheval et vinifications sans soufre, par Matthieu de Genevraye et Sylvain Potin.
Fort du succès de son « Parcours » déjeunatoire à 35 € entrée/plat ou plat/dessert (hors boissons), le 1728 lance dès ce samedi 6 juin sa formule dînatoire « Découverte », entrée/plat/dessert à 55 € prix net (hors boissons également) pour l’été.Chaque semaine, du lundi au samedi, notre jeune Chef Géraldine Rumeau propose ainsi ses nouvelles créations : au choix 2 entrées, 2 plats (1 poisson et 1 viande) et trois desserts maison, pour répondre aux attentes d’une clientèle désireuse de venir dîner dans le cadre d’un forfait découverte. La carte de Printemps « Green Attitude » se poursuit par ailleurs jusqu’à l’été, consultable en ligne à cette adresse : www.restaurant-1728.com/carte.php Retrouvez toutes les actualités du 1728 sur le blog du restaurant : http://www.restaurant-1728.com/blog
Le 1728, restaurant, galerie d’art et salon de thé, est situé à l’angle du Faubourg Saint-Honoré, dans les anciens salons de réception d’un hôtel particulier du 18ème siècle (hôtel Mazin-La Fayette), dernière demeure du marquis de La Fayette. Le 1728 vous accueille du lundi au vendredi pour le déjeuner (12h00-15h00) et du lundi au samedi pour le dîner (19h30-00h00). Salon de thé le samedi après midi à 14h30. Fermeture les dimanches et jours fériés. Fermeture de l’établissement 3 semaines en août.
PARIS, le 13/05/2009 - Voici donc cette nouvelle carte des vins Printemps/Été 2009 travaillée tout l’hiver, qui donne une grande et large place aux vins de création et d’auteurs, jalonnée par les dessins à l’encre de Chine de l’artiste de renom Alain Le Yaouanc, sur le thème de la dégustation du vin et du 18ème siècle.La Champagne est bien sûr "classique", avec ses belles valeurs de référence. Une mention particulière pour la cuvée « La Closerie » de Jérôme Prévost, un très rare pinot meunier extra brut, fermenté en barrique, riche, feutré, éblouissant, mais aussi le travail de bénédictin de Anselme Selosse avec deux cuvées hors normes, son « Brut Initial » – sans doute le meilleur vin de table –, et sa cuvée « Exquise » en demi sec, champagne des desserts par excellence. Crise oblige, la carte des vins pétillants s’est élargie avec les bulles naturelles, rares et de plus en plus recherchées de Raphaël Bartucci (Bugey Cerdon à 29 €), le Gramenon Tout en Bulles de Michèle Aubery-Laurent (32 €), ou encore le Vouvray La Dilettante de Catherine Breton (33 €). 23 références au total pour les bulles, proposées pour tous les budgets, de 29 à 510 € (les vintage 89 et 90 de Krug). Notre passion des vins blancs rejoint celle de nos clients. Nous proposons pour cette carte 78 références. L’Alsace est désormais présente à tous les prix, du superbe générique, minéral, floral, explosif, de J.-M. Deiss (31 €), à la cuvée exceptionnelle de vendanges tardives de gewurztraminer 2005 signée Zind-Humbrecht. Le Jura et la Savoie font une percée encore timide bien que ces vins méritent d’être davantage redécouverts à Paris. Aux côtés de P. Overnoy et E. Houillon, nous trouvons un superbe vin jaune 2001 signé Stéphane Tissot, et une roussette qui honore bien son titre « d’altesse » : le Marestel de Noël Dupasquier (32 €). 17 références pour la Loire blanche tant appréciée à Paris, avec des nouveautés comme le Sancerre Jeunes Vignes 2007 de François Cotat ou le Savennières l’Enclos d’Eric Morgat. Un clin d’œil à Marc Pesnot avec son inclassable « Miss Terre » 2007 à 24 €, nerveux, chatouillant, gazouillant et bien sûr à Marc Angeli, Nicolas Joly, ainsi qu’au regretté Didier Dagueneau dont les cuvées « Pur Sang » et « Silex » sont devenues des ‘collectors’ pour amateurs éclairés. 24 références pour la Bourgogne blanche, traduisant nos racines ! Nous avons surtout travaillé la largeur et la profondeur de gamme de ce vignoble unique au monde par sa diversité, du Chablis au Viré-Clessé, en déroulant les clos de notre affectio, de Puligny-Montrachet à Corton, de Meursault à Saint-Aubin. Ce vignoble a ses stars : Vincent Dauvissat, Laurent Tribut, Philippe Pacalet, Frédéric Cossard, François Mikulski... Chaque année, nous découvrons de nouvelles perles comme ce Bourgogne Aligoté transcendé par Michel Couvreur (52 €), avec 300 bouteilles pour le monde entier ! Peu de nouveautés pour la vallée du Rhône blanche, où nous votons la confiance d’année en année à ses valeurs sûres. 8 références, de 33 € pour le domaine de la Vieille Julienne (rare) à la minuscule appellation de Château Grillet avec son viognier d’esthète (168 €). Même son de cloche pour la Provence et la Corse avec nos coups de cœur répétés pour le travail unique d’Eloi Durbach (Domaine de Trevallon à 134 €) et d’Antonio Arena avec l’exubérance, les arômes et la fraîcheur sur la table (Patrimonio Grotte Di Sole 2007 à 52 €). Il manquait un Jurançon dans nos références du Sud-Ouest, l’oubli est réparé avec le remarquable blanc moelleux de Charles et Marie Hours (46 €). L’unique reproche que l’on peut formuler à l’égard des Roussillon d’exception est qu’ils deviennent chers, mais la qualité des vins de Hervé Bizeul et Gérard Gauby est au rendez-vous. Un mot sur les cépages « d’ailleurs », avec une mention toute particulière pour le vin des rois et le roi des vins, le Tokaji de Hongrie 5 Puttonyos signé Samuel Tinon (86 €), millésime 2001. Les rosés s’élargissent en gamme avec un gros effort sur les prix, comme ce coteau d’Aix L’Alvernègue du Château Bas (18 €) ou le vrai vin nature Porto Vecchio Torracia 2007 (22 €). A découvrir, la cuvée VDT Achillée 2005 d’Agnès et René Mosse, atypique, détonnante, exubérante et fruitée (27 €). 113 références pour la carte des rouges mais il faut couvrir de vastes territoires ! La Loire s’étoffe en gamme et en prix en accueillant Sébastien Riffaut avec son Sancerre Raudonas sans collage ni filtration (45 €), Philippe Alliet et son superbe Chinon Vieilles Vignes 2007 (48 €), mais aussi les frères Foucault et les bonnes surprises de cette cuvée Faux Bourg, bien nommée !, qui se révèle une pure merveille de cépage cabernet (74 €). L’entrée de gamme n’est pas oubliée avec un gamay pinot rouge, tendre, souple et fruité par le talentueux Hervé Villemade (Cheverny Domaine du Moulin à 22 €) et le Pineau d’Aunis VDT 2007 hors normes de Thierry Puzelat, épicé comme une grenade (28 €). Pour la Bourgogne rouge, 19 références cette année avec en rang serré nos valeurs sûres : Philippe Pacalet, Frédéric Cossard, Henri-Frédéric Roch, Alain Burguet, Pierre Damoy… Certes, c’est cher, mais c’est exceptionnel. A signaler un Bourgogne Grand ordinaire du Domaine de Chassorney à 24 €, mariage gamay et pinot signé Frédéric Cossard. En Beaujolais, un mot enfin sur l’exceptionnel Morgon nature 2007 signé dans la constance par Marcel Lapierre (37 €). La Vallée du Rhône rouge reste accessible grâce au remarquable travail de Michèle Aubery-Laurent (Domaine Gramenon) avec un superbe Côte-du-Rhône générique (29 €).On pourra bien sûr préférer un Côte Rôtie 2005 de Gilles Barges (118 €) ou un Château Rayas 2004 mais le mythe a un prix ! (218 €). Une petite entrée de gamme à 22 € pour la Provence rouge avec un coteau d’Aix rouge, en profondeur, avec ses grenaches délicats, épicés de ses belles syrah et de jolis cabernets pour la structure (Château Bas 2007). On pourra bien sûr voter pour le désormais mythique Trevallon rouge d’Eloi Durbach à 142 € pour son millésime 2000, ou la cuvée 2005, toute aussi rare, unique, éblouissante et plus accessible (99 €). 12 références pour les Languedoc et Roussillon rouges avec l’arrivée d’un Faugères Clos Fantine 2005 (26 €) à côté du travail de Jean-Baptiste Senat et son minervois La Nine 2007 (28 €). Clos des Fées et Vieilles Vignes Gauby sont toujours au rendez-vous, et pour longtemps, sur l’ensemble de la gamme, des vieilles vignes aux monstres sacrés Muntada et Petite Sibérie. Nous avions une réticence « bourguignonne » pour les vins de Bordeaux, que nous avons appris à apprécier avec aujourd’hui une sélection de 45 références répartie en 3 grands segments : Bordeaux, Bordeaux de prestige et enfin une section à part constituée des monocépages du Château Le Queyroux (Premières Côtes de Blayes). Chaque château a son histoire, et nous serions trop longs à raconter ce vignoble. Toute la gamme de prix est représentée, du Côtes de Francs Château Le Puy (33 €) à l’exception, avec Château Latour 1996 noté 97/100 par Parker (1440 €) sans oublier Haut-Brion ou Lafite Rothschild. Plus raisonnablement, on pourra choisir parmi des remarquables seconds vins comme cette Chapelle de Potensac Médoc 2003 (35 €), ou cette très appréciée Fugue de Nénin Pomerol 2005 (68 €). Les grands cépages des « Vins d’ailleurs » devenant inabordables, nous avons préféré creuser le filon des talents français à l’étranger comme ce Clos Ouvert Otoño 2007 (Chili) nature signé Matthieu de Genevraye et Sylvain Potin (32 €) ou le Mount Benson australien du Domaine Tournon, vinifié en biodynamie par Michel Chapoutier (37 €). En tout, 9 références pour ces « Vins d’ailleurs » rouges, avec un coup de chapeau à l’Italie et son très beau Chianti Classico 2004 de la Tenuta La Novella (45 €), ou l’Espagne avec le somptueux Finca Dofi 1998 d’Alvaro Palacios. Notre nouvelle carte des vins offre une sélection d’accords vins et fromages et vins et desserts, ainsi qu’une petite carte de Porto. Les vins au verre sont bien représentés avec chaque jour une sélection des trois couleurs mais aussi un Sauternes Rousset Peyraguet au verre (12 €), un muscat ‘mpf’ (moût partiellement fermenté) et un grenache Thierry Navarre et enfin le verre de Porto rouge Ramos Pinto Tawny (12 €). Les 220 références sont allègrement dépassées pour cette nouvelle carte, traduisant un effort important avec 8.000 bouteilles stockées à un instant T et une immobilisation de 130.000 € HT. Notre lieu permet cet effort, avec ses caves voûtées posées sur les sables alluvionnaires de la Seine, dont une grande cave réfrigérée pour les vins de la biodynamie (moins de 13° oblige), auxquelles s’ajoutent 6 armoires à vin pour le service. Dans l’esprit de notre lieu, nous avons fait le choix d’une carte commentée, permettant de choisir, de façon éclairée et en toute discrétion, le vin adapté aux circonstances, aux hôtes, et au plaisir recherché, ce qui reste l’essentiel !
Jean-François Chuet Fondateur 13/05/2009
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les “Parcours découverte” sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 9 avril au mercredi 15 avril 2009
Votre première assiette
Caviar d’aubergines épicé, rosace de saumon fumé et tartine croustillante. – Velouté de belles tomates, fraîcheur de basilic, tartare de légumes.
Votre seconde assiette
Sole portion saisie, épinards et émulsion d’algues. – Filet de canette mariné et rôti, polenta crémeuse, olives noires et tomates séchées.
Lundi 13 avrilFermé le midi et le soir
Vendredi 1er mai Fermé le midi et le soir
Vendredi 8 maiFermé le midi et le soir
Jeudi 21 maiFermé le midi et le soir
Lundi 1er juinFermé le midi et le soir
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les “Parcours découverte” sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 26 mars au mercredi 1er avril 2009
Votre première assiette
Tarte fine aux asperges vertes et saumon façon gravlax. – Velouté de châtaignes au gingembre et mousse de lait à la noisette.
Votre seconde assiette
Gigotins de lotte marinés au safran, fenouil croquant et citron confit. – Cote de veau marinée et saisie à la plancha, haricots verts et champignons noirs.
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les “Parcours découverte” sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 19 mars au mercredi 25 mars 2009
Votre première assiette
Belles crevettes du golf du Tonkin marinées au combava, roulées dans leur feuille de brick, décor de mayonnaise légère au curry et chutney de carottes, tomates, pommes et mangue. – Mouillette de magret de canard fumé et compotée d’oignons rouges au cassis, mesclun de jeunes pousses.
Votre seconde assiette
Filet de bar poêlé, artichaut poivrade aux aromates et shitakés. – Côtes d’agneau marinées et saisies, accompagnées de pommes maxime, jus de cresson.
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les “Parcours découverte” sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 12 février au mercredi 18 février 2009
Votre première assiette
Velouté de chou-fleur au curry, sommités et croûtons. – Escalope de foie gras français poêlée, asperges thaïes et compotée d’oignons rouges.
Votre seconde assiette
Pavé d’aile de raie cuit à la vapeur, wok de légumes et sauce vierge façon 1728. – Côte de veau marinée et saisie à la plancha, polenta crémeuse et jus à la sarriette.
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les “Parcours découverte” sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 29 janvier au mercredi 4 février 2009
Votre première assiette
Champignons et épinards frais en ravioles craquantes. – Salade de gésiers de canard poêlés et déglacés au vinaigre de riz noir, compotée d’oignons rouge à l’orange.
Votre seconde assiette
Filet de bar cuit à la plancha, haricots verts et tomates séchées. – Onglet de veau mariné et poêlé, mousseline de patates douces.
Disque Alpha Prod réf. 031 / www.alpha-prod.com
Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704), Mysterien Sonaten. Alice Piérot, violon & direction, Marianne Muller, viole de gambe, Pascal Monteilhet, théorbe, Elisabeth Geiger, claviorganum. Enregistré en juin 2002 à Paris à la chapelle de l'hôpital Notre-Dame de Bon Secours.
Disque Alpha Prod réf. 038 / www.alpha-prod.com
Antonio Bertali (1605-1669), Valoroso. Dirigé par Philippe Pierlot, novembre 2004.Disque Mirare / www.mirare.fr
Jean Barrière (1707 - 1747), Sonates pour le violoncelle avec la basse continüe, interprétées Bruno Cocset, violoncelle, basse de violon, ténor de violoncelle.
Disque Alpha Prod réf. 015 / www.alpha-prod.com
Johann-Sebastian Bach (1685 - 1750), Golberg Variations, BWV 988. Interprétation de Murray Perahia, enregistré en 2000 à La-Chaux-de-Fonds, Suisse.
Disque Sony Classical référence SK 89243
Yo-Yo Ma, Simply Baroque. Johann-Sebastian Bach (cantates arrangées pour violoncelle) et Luigi Boccherini (Concerto en sol majeur pour violoncelle et orchestre G. 480 et Concerto en ré majeur pour violoncelle et orchestre G. 478) interprétés de façon magistrale par le musicien sino-français Yo-Yo Ma, virtuose du violoncelle, et le Amsterdam Baroque Orchestra, direction Ton Koopman. Yo-Yo Ma joue sur un Stradivarius de 1712. Enregistré à Leiden, Hollande, en 1999.
Disque Sony Classical référence SK 60680
Chaque semaine le midi, nous vous présentons deux nouvelles entrées et deux nouveaux plats, dont les meilleurs intégreront nos quatre cartes annuelles.
Les "Parcours découverte" sont renouvelés tous les jeudis midi.
Entrée-plat ou plat-dessert à 35 €
Du jeudi 8 janvier au mercredi14 janvier
Votre première assiette
Velouté de lentilles parfumé au gingembre, julienne de magret de canard fumé.
– Tempura de légumes verts, sauce au saté.
Votre seconde assiette
Filet de truite de mer poché aux aromates, épinards frais et algues marines. – Yakitori de volaille au curry et à l’orange, riz sauvage.